France Télévisions
 

Rédaction
22 septembre 2004 à 01h00

La réforme de la redevance, instrument de financement de le télévision publique, telle qu'elle est envisagée dans le projet de budget pour 2005, la rend "moins évolutive", a estimé Marc Tessier, président du holding public France Télévisions. Selon Marc Tessier, qui rendait compte devant la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale, de l'exécution du contrat d'objectifs et de moyens de France Télévisions en 2003, le choix du gouvernement, qui a lié la perception de la redevance à celle de la taxe d'habitation, "diminue le caractère évolutif (de cet impôt), puisque le seul facteur d'évolution sera l'augmentation du nombre des foyers fiscaux". M. Tessier a cependant souligné que la réforme de la redevance était devenue "indispensable", en raison notamment de l'évolution des modes de consommation de la télévision et que le mode de perception antérieur était devenu "obsolète". Le nouveau mode de perception "a l'avantage de paraître plus cohérent", a-t-il dit. A cette occasion, M. Tessier a noté que le montant de la redevance avait progressé de 0,5% en moyenne au cours des dernières années, alors qu'il souhaiterait pour sa part une augmentation de 3 à 3,5%. Selon lui, une augmentation de 3% par rapport à 2003 lui apparaît comme "un minimum difficilement compressible". En 2003, la redevance a représenté pour France Télévisions 1.499,5 millions d'euros, en hausse de 2% par rapport à 2002, pour un chiffre d'affaires du groupe de 2,37 milliards d'euros.

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