Rédaction
1 mars 2001

La Formule 1, à l'aube d'une nouvelle saison qui s'ouvrira dimanche à Melbourne, risque de connaître des jours mouvementés à la suite de la prise de contrôle de la société SLEC de Bernie Ecclestone, gérant les droits commerciaux de ce sport, par le magnat allemand des médias Leo Kirch. En s'invitant de la sorte, ce dernier prend le risque d'un long bras de fer avec les constructeurs automobiles et la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui voient son irruption d'un très mauvais oeil. Les patrons d'écurie ont répété, jeudi, leur opposition à la télévision payante et Jean Todt, directeur de la gestion sportive de Ferrari, a averti que "les grands constructeurs ne se laisseront pas faire". Mercedes, BMW, Ford, Fiat et Renault réclamaient un tiers du capital de la SLEC, menaçant sinon d'organiser un championnat parallèle. Le groupe Kirch s'est imposé comme un acteur incontournable de la F1 en annonçant, mercredi soir, la prise de contrôle de la SLEC, aux côtés du groupe audiovisuel EM.TV. Mais il s'est voulu rassurant, assurant qu'il n'était "pas question de supprimer la retransmission des courses sur les chaînes hertziennes gratuites".

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