Internet
 

Rédaction
17 octobre 2004

La France n´a plus à rougir du retard de ses infrastructures dans l´Internet par rapport aux voisins européens. D'après le dernier rapport trimestriel de l´ART, plus d´un million de lignes étaient dégroupées au 1er octobre 2004. L'Hexagone vient ainsi de prendre à l'Allemagne la première place européenne pour le nombre de lignes DSL dégroupées. En pratique, la moitié de la population française a désormais accès au dégroupage. Conséquence vertueuse, « la concurrence par le dégroupage a permis une baisse importante des prix de détail puis une croissance importante des parcs d'abonnés », explique l´ART. Car le dégroupage laisse les opérateurs alternatifs s´affranchir de France Télécom et rivaliser d´offres plus rapides, plus complètes et moins chères. En deux ans, les factures fondu de moitié. Désormais, un abonné dépense de 20 à 45 euros pour un accès 1024 kbit/seconde. Avec un taux de pénétration du haut débit de 8% de la population, la France se place au septième rang des pays européens, devançant les autres grands pays du Vieux Continent: Royaume-Uni (8), Allemagne (10), Italie (12), Espagne (14). Sur le deuxième trimestre 2004, les abonnements haut débit ont gagné 12%, atteignant les 4,9 millions d´unités. Dont 4,5 millions pour l'ADSL, et 420.000 pour le câble. Au contraire, les abonnements bas débits, même s´ils restent majoritaires en nombre (à 6,1 millions), continuent de chuter. Au total, près d´un foyer sur trois (soit 11 millions) disposait d´un accès Internet en janvier 2004, contre 5% en 1999. La recherche d´information reste l´utilisation principale (90%) devant le courrier électronique (74,2%). En troisième position, avec 32,8%, la catégorie « transfert et téléchargement de fichiers », guère appréciée par l'industrie du disque et du film, accompagne mécaniquement la hausse des abonnements haut débit.

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