Medias / Presse
 

Rédaction
14 avril 2005

Les directeurs de rédaction des médias français, réunis au siège de TF1, se sont coordonnés pour effectuer une opération commune toute la journée de vendredi, au 100e jour de captivité de la journaliste de Libération Florence Aubenas et de son guide Hussein Hanoun al-Saadi en Irak. "Ca commence le vendredi à 0h00, ça finit le vendredi à 24h00. Toute la journée de vendredi toutes les chaînes de télé auront en permanence un logo Florence/Hussein 100e jour de captivité, toutes les radios se sont engagées à diffuser un jingle qui reprendra la même chose "Florence Aubenas et Hussein Hanoun, 100e jour de captivité". On demande à tous les journaux ce jour-là d'avoir en Une ce même logo et il y aura une bannière pour tous les sites internet", a résumé Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), à l'issue de cette réunion. TF1 s'est porté volontaire pour réaliser le logo télé. Radio France réalisera de son côté le jingle radio, auquel prêtera sa voix le journaliste et ancien otage en Irak Christian Chesnot, a précisé Radio France après la réunion. Les médias pourront télécharger dès mercredi sur le site internet de RSF (www.rsf.org) logo, jingle et bandeau. Par ailleurs, RSF donne rendez-vous la veille de cette opération, jeudi soir à 100 personnalités au Trocadéro à 20h00 pour donner le signal du lancement. Chaque personne sera munie d'une torche, en signe de "feu de détresse", a expliqué M. Ménard. "Le vendredi soir dans de nombreux théâtres il y aura un message qui sera lu", tandis que "dans la journée de vendredi la ville de Paris diffusera 100 messages de cent anonymes qui auront dit quelque chose à Florence et Hussein et samedi il y aura dans 100 villes françaises des lâchers de ballons", a-t-il ajouté. La réunion de coordination de ce lundi s'est tenue à l'initiative de Serge July, directeur de Libération. Depuis la disparition, le 5 janvier, de Florence Aubenas et de son guide Hussein Hanoun Al-Saadi, les directeurs de rédaction s'étaient déjà réunis à trois reprises, pour réfléchir ensemble à la façon de travailler en Irak et à des actions communes pour obtenir la libération des otages.

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