Radio France internationale (RFI) et sa filiale RMC Moyen-Orient "s'étonnent" de la décision du ministre de la Communication mauritanien d'interdire de travailler leur correspondant à Nouakchott, Mohammed Lemine Ould Ba, "une mesure qui ne leur paraît pas fondée". Le ministre, "apparemment mécontent de son compte-rendu sur la récente visite du président Ould Taya au Sénégal, lui a interdit de collaborer à un organe de presse étranger" depuis le 5 avril dernier, précise le président de RFI, Jean-Paul Cluzel, dans un communiqué. "En novembre 2000, les autorités mauritaniennes avaient déjà coupé les émissions de RFI et de RMC Moyen-Orient en FM à Nouakchott", poursuit-il. Les deux radios "sont profondément attachées au libre accès de l'information et vont entreprendre les démarches appropriées auprès des autorités mauritaniennes pour rétablir un fonctionnement normal de leur antenne et la possibilité pour leur correspondant d'exercer son travail", conclut M. Cluzel.