France Télévisions
 

Rédaction
7 juin 2005

Le PDG de France Télévisions Marc Tessier a engagé une action pour "calomnie" à la suite d'une plainte contre X avec constitution de partie civile du Syndicat national des Personnels de la Communication et de l'Audiovisuel-CFE-CGC (SNPCA-CFE-CGC), annonce un communiqué de France Télévisions. Dans ce communiqué, Marc Tessier, s'exprimant à la première personne, évoque "un document mettant en cause de façon malveillante ma vie privée et mon honneur personnel et professionnel" qui a été "rendu public". Le document, précise par ailleurs le PDG de France Télévisions prend "la forme d'une plainte avec constitution de partie civile". M. Tessier fait référence à une plainte contre X déposée le 2 juin par le SNPCA-CFE-CGC au cabinet du doyen des juges d'instruction près le TGI de Paris dans laquelle le requérant porte plainte "pour les délits de prise illégale d'intérêt, complicité et recel; octroi d'avantages injustifié, complicité et recel, abus de biens sociaux, complicité et recel". Selon M. Tessier, le document, qui fait suite à plusieurs tracts syndicaux, "met en cause l'activité professionnelle de mon compagnon, Monsieur Abenayake, ainsi que sa présence à mes côtés dans diverses manifestations où il est accrédité et invité à ce titre". Le PDG de France Télévisions précise que son compagnon "exerce son activité de comédien depuis cinq ans et qu'il a tourné dans de nombreux films et téléfilms coproduits tant par des chaînes privées et publiques que par des télévisions étrangères". Il souligne qu'"aucun frais n'a été engagé par France Télévisions le concernant". Selon M. Tessier, la plainte "intervient opportunément quelques jours après l'annonce de la procédure de nomination du président de France Télévisions, alors qu'il s'agit de faits connus de tous de longue date, et dont je ne me suis jamais caché". Il indique qu'il saisit la justice "face à la calomnie" et qu'il charge un avocat de suivre et communiquer à propos de l'affaire. Dans un tract publié le 31 mai, la CGC-Audiovisuel demandait "quels collaborateurs du groupe en général bénéficieraient, en plus de leur salaire, d'avantages directs pris en charge par l'entreprise, donc toujours sur des fonds publics, tels que voiture, appartement".

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