Galileo
 

Rédaction
20 juin 2005

L'offre commune proposée par les deux candidats à la concession du système européen de navigation par satellite Galileo, Alcatel-Finmeccanica d'une part et EADS-Thales d'autre part, "me paraît bonne", a déclaré Denis Ranque, Pdg de Thales. "Thales a un rôle majeur dans Galileo. On fait toute la partie sécurisée", a également commenté le Pdg du groupe français d'électronique professionnelle. Les deux consortiums vont déposer aujourd'hui une "proposition conjointe", avait annoncé le porte-parole de l'entreprise publique européenne Galileo JU, Peter Marchlewski. Il a cependant insisté sur le fait que cela ne préjugeait en rien de la décision de Galileo, attendue le 27 juin, de retenir ou non cette proposition, les deux offres concurrentes restant valables jusqu'à nouvel ordre. Les deux consortiums iNavSat (EADS, Thales, Immarsat) et Eurely (Alcatel, Finmeccanica, Aena, Hispasat) ont déposé des offres concurrentes pour obtenir la concession du système. Mais Galileo JU a échoué par deux fois à les départager. Galileo sera le concurrent européen du seul grand système de navigation par satellite existant aujourd'hui, le GPS américain. Le futur concessionnaire aura la charge d'exploiter Galileo pendant 20 ans et d'en tirer des recettes commerciales.

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