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Rédaction
27 août 2005

Plus des trois-quarts des Français estiment que les chaînes de la holding publique France Télévisions devraient privilégier la qualité, tout en s'opposant à une augmentation de la redevance audiovisuelle, selon un sondage Ifop publié par le supplément TV Magazine (groupe Le Figaro). La qualité est plesbicitée par 78% des sondés en tant que critère majeur devant être pris en compte pour sélectionner les programmes, loin devant la popularité des animateurs (9%) ou l'audience escomptée (8%). Dans le même temps, plus des trois-quarts des Français (77%) affichent selon ce sondage leur opposition à une augmentation de la redevance pour améliorer la qualité des programmes de la télévision publique. Trois sondés sur quatre (75%) font confiance à Patrick de Carolis, nouveau PDG de France Télévisions, pour "mener à bien la mission de service public" de la holding. Selon 55% des sondés, la qualité des programmes télévisés et la recherche de l'audience la plus importante ne sont pas compatibles. A la question de savoir quels domaines la télévision publique doit favoriser en priorité, 41% citent le documentaire, 38% la culture, 32% le cinéma, 19% le sport, 14% le divertissement, 13% la musique, 6% la fiction, 2% la télé-réalité. Quelque 54% des sondés souhaitent que les programmes de première partie de soirée commencent plus tôt sur France 2 et France 3. Ce sondage a été réalisé par l'Ifop auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population âgée de 15 ans et plus, suivant la méthode des quotas. Les interviews téléphoniques ont eu lieu les 28 et 29 juillet. A la question de savoir si l'absence d'augmentation de la redevance poserait un problème, Patrick de Carolis, a répondu, dans un entretien au même magazine: "Le programme ambitieux que je souhaite mettre en place doit être soutenu financièrement. Et j'ai le sentiment que la redevance se mérite. Cela implique aussi que j'engage un changement pour que les Français aient le sentiment d'être partenaires de la télévision publique". Il a précisé que "les choses commenceront à bouger vraiment au cours de l'année 2006". "Notre principal concurrent est, avant tout, le bas de gamme, la bêtise, la vulgarité. Il est hors de question d'installer un ordre moral mais nous avons des valeurs", a-t-il déclaré. "Entre Arte et TF1, il existe un boulevard que j'entends occuper", a-t-il indiqué se donnant "deux mots d'ordre : l'audace et l'excellence".

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