Politique
 

Rédaction
9 novembre 2005

Les journalistes et techniciens de l'audiovisuel de la CGT (SNRT-CGT, SNJ-CGT) ont réaffirmé dans un communiqué leur hostilité à une société paritaire regroupant TF1 et France Télévisions pour la chaîne française internationale d'information (CFII). Selon la CGT, cette société constitue "un véritable camouflet" pour le PDG de France télévisions, Patrick de Carolis, qui avait réclamé devant les commissions des Affaires culturelles et des Finances de l'Assemblée nationale "un seul pilote" pour cette société qui doit, selon lui, être contrôlée par le service public. Le ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, a indiqué pour sa part lundi soir devant l'Assemblée qu'une société "paritaire" serait constituée dans les tout prochains jours, tout en précisant que France Télévisions jouera un "rôle moteur" dans la future structure. La CGT relève par ailleurs que, selon le journal Les Echos, la présidence du conseil de surveillance de la future CFII pourrait aller à l'ancien président d'Havas, Alain de Pouzilhac. "Ainsi le gouvernement, non seulement va faire financer la chaîne par les deniers publics, au plus grand profit de TF1, mais en plus avec à sa tête l'ancien président d'Havas. Nul doute que cette chaîne sera le relais officiel de la voix de la France", s'indigne le syndicat. A cette occasion, la CGT rappelle que les journalistes de l'audiovisuel public refuseront que les sujets réalisés pour le service public soient utilisés par TF1.

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