Bouygues Telecom
 

Rédaction
27 février 2006

Le groupe diversifié Bouygues (construction, médias, téléphonie mobile) qui publie ses résultats mercredi, devrait enregistrer une hausse de son bénéfice net 2005, et les analystes s'interrogent sur l'utilisation des liquidités du groupe. Le consensus calculé par l'agence First Call prévoit un bénéfice net en hausse de 33% à 869 millions d'euros contre 649 millions d'euros publiés en 2004. Le bénéfice d'exploitation devrait, toujours selon ce consensus, s'établir en hausse à 1,760 milliard d'euros contre 1,547 milliard d'euros. Les investisseurs devraient s'intéresser à l'utilisation des réserves financières du groupe. "Après les récents renoncements du groupe à des projets tels que la privatisation des autoroutes, Cegelec, Tunisie Telecom, le groupe pourrait confirmer son intérêt pour Areva, ou augmenter sa part dans TF1 (en cas de changement de législation), ou encore envisager le versement futur d'un dividende exceptionnel", pronostique la Société Générale dans une note. La Société Générale prévoit un bénéfice net en hausse à 872 millions d'euros et scrutera plus particulièrement la marge de la filiale de téléphonie mobile Bouygues Telecom. "La construction devrait avoir bien marché", dit encore la banque dans sa note, qui prévoit pour le quatrième trimestre un bénéfice net du groupe en hausse de 22% à 224 millions d'euros contre 184 millions d'euros. En 2004, la branche construction avait repris du galon alors qu'elle était effacée depuis quelques années par les bénéfices engrangés par la téléphonie mobile. Deux des filiales du groupe ont déjà annoncé leurs résultats annuels. Colas, filiale routière de Bouygues, a dégagé en 2005 un bénéfice net en hausse de 22,3% à 307 millions d'euros. "Colas a publié de bons résultats", avait alors jugé la Deutsche Bank dans une note. Quant au groupe audiovisuel TF1, il a enregistré une hausse de 5,2% de son bénéfice net à 236,3 millions d'euros contre 224,7 M EUR en 2004. Bouygues a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires en hausse de 15% à 24,4 milliards d'euros, légèrement plus élevé que ce qui était prévu par le groupe français.

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