INA
 

Rédaction
16 mars 2006

L'Institut national de l'audiovisuel (INA), en charge du dépôt légal des archives audiovisuelles, a annoncé mercredi une baisse de ses tarifs pour favoriser l'exploitation de son fonds (plus de 60 ans de programmes radio et 50 ans de télévision) par les producteurs. Au cours d'une conférence de presse, Emmanuel Hoog, PDG de l'INA, a indiqué que la cession d'extraits d'archives (environ 20.000 extraits par an) permettait une croissance du chiffre d'affaires de 6 à 7% par an "depuis trois à quatre ans" et affirmé que cette tendance "doit se poursuivre jusqu'à 2009". En 2005, a souligné Emmanuel Hoog, le chiffre d'affaires de ventes d'extraits a rapporté à l'INA 7 millions d'euros (pour un chiffre d'affaires toute activités confondues de 13,2 millions d'euros). Les recettes de cessions de droits sont donc "un élément tout à fait stratégique" du budget de l'INA, a-t-il noté. En mars 2004, l'Institut a lancé Inamedia, qui permet à ses clients d'effectuer en ligne une recherche documentaire, un visionnage et la sélection et l'envoi des extraits choisis à des fins de facturation. Depuis cette date, a souligné le PDG de l'INA, "la progression du chiffre d'affaires nous permet de réduire nos tarifs à l'unité, sans diminuer le montant que nous versons aux sociétés d'auteurs". L'une des principales mesures adoptées par l'INA concerne les programmes destinées aux chaînes hertziennes gratuites, avec notamment une réduction de tarifs de 40% pour l'acquisition d'images d'archives destinées à un programme diffusé entre 6H00 et 17H00 (hors week-end). D'autre part, les chaînes de la télévision numérique terrestre payante et les chaînes thématiques du câble et du satellite bénéficieront désormais d'une "multidiffusion" au tarif d'une diffusion simple.

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