TF1
 

Rédaction
2 mai 2006

A l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, le 3 mai, TF1 diffusera un documentaire édifiant et touchant, "Reza, paroles de liberté", sur le photographe qui a créé une ONG pour promouvoir la liberté d'expression en Afghanistan. Si l'on peut regretter l'horaire confidentiel de diffusion sur TF1 (2H50), ce documentaire sera également programmé le 2 mai à 20H50 sur la chaîne thématique Odyssée, filiale de TF1. La chaîne à péage TPS Star, également filiale de TF1, en diffusera des extraits samedi 6 mai dans l'émission de débat "Le film et on en parle" à 22H40. Le photographe Reza a décidé de mettre sa carrière entre parenthèses pour lancer l'organisation non gouvernementale Aïna, qui contribue notamment à former des journalistes en Afghanistan pour y soutenir la liberté d'expression naissante, après des années de guerre et de dictatures. "On ne connaît pas la valeur de quelque chose que l'on possède tant que l'on ne l'a pas perdue", explique Reza, qui a connu la prison et la torture en Iran. Ainsi, on ne se rend pas vraiment compte à quel point c'est précieux de pouvoir "dire ce qu'on a envie de dire (...) tant qu'on n'est pas venu casser votre plume et votre doigt avec". Reza, qui en tant que photographe a témoigné de ce qui se passait au Rwanda, en Afrique du sud ou en Afghanistan où il a côtoyé le commandant Massoud, considère son engagement humanitaire comme une continuité. Aïna publie plusieurs magazines notamment un hebdomadaire d'informations, un magazine pour femmes et un magazine pour enfants. L'organisation fait travailler ensemble des gens de différentes ethnies et Reza espère que ce sera "à l'image de l'Afghanistan de demain". Ceux qui ont fait leurs premières armes de journalistes à Aïna lancent d'autres journaux dans le pays. Reza a aussi donné des perspectives d'avenir à des enfants des rues, devenus vendeurs à la criée de journaux. Le réalisateur et producteur du documentaire Emmanuel Dassier aimerait qu'il soit un jour projeté dans les écoles : "Nous n'avons pas toujours conscience, en Occident, de notre chance de pouvoir vivre dans des sociétés libres. A nous de rester vigilants, en alerte, pour ne pas voir s'étioler notre liberté d'expression".

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