Football
 

Rédaction
22 juillet 2006

Le gouvernement italien a approuvé un conseil des ministres une réforme du mode d'attribution des droits de retransmission télévisés du championnat de football prévoyant le retour à la vente collective de ces droits. Le précédent système, qui octroyait à chaque club le droit de négocier ses droits, "a eu des répercussions négatives sur l'ensemble du milieu du football", a estimé la ministre de la Jeunesse et des sports, Giovanna Melandri. La vente des droits sera négociée collectivement et la moitié des recettes sera répartie également entre toutes les équipes de première division, selon le projet de loi. L'autre moitié des recettes sera répartie proportionnellement selon l'audience réalisée et les résultats de chaque club. Une faible part de cette seconde moitié sera aussi réservée aux divisions inférieures ou à d'autres sports. Le précédent système avait abouti à de profonds écarts entre les trés rémunérateurs droits perçus par les grands clubs et ceux revenant aux petites équipes. La Juventus Turin avait ainsi vendu fin 2005 pour 218 millions d'euros ses droits TV pour la période 2007-2009 à Mediaset, le groupe de chaînes télévisées privées contrôlé par Silvio Berlusconi. Avec la nouvelle réforme, les droits seront vendus séparement pour chaque plateforme technologique (analogique, numérique, satellitaire). Les acheteurs devront être en mesure de diffuser les matchs et ne pourront pas revendre leurs droits à d'autres groupes. "Nous voulons promouvoir la concurrence entre les plateformes et contribuer à la diffusion des nouvelles technologies", a dit le ministre de la communication, Paolo Gentiloni. Le texte concerne les droits de retransmission des trois divisions nationales de football et de toutes les autres compétitions organisées au nivea national. L'objectif du gouvernement est de mettre en place cette réforme pour le 1er juillet 2007, mais une "phase transitoire" est prévu pour trouver une solution aux contrats signés par les clubs et qui seront encore en vigueur à cette date. Le texte devra être approuvé dans ses principes par le parlement, permettant ensuite au gouvernement d'en préciser le contenu dans un décret-loi.

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