Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
10 août 2006

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a engagé une réforme des règles du pluralisme à la télévision et à la radio, ébranlées par l'affaire du temps de parole de François Bayrou. Le CSA publie sur son site l'épais document consacré à ce sujet qui a été transmis aux différentes formations politiques. Dressant un bilan des règles actuelles sur la répartition du temps de parole entre le gouvernement, la majorité et l'opposition et présentant quelques "pistes d'évolution", le CSA annonce qu'il engage une "concertation en vue d'une éventuelle modification de ces règles, qui devrait permettre de mieux rendre compte de l'ensemble des éléments constitutifs du pluralisme tout en intégrant le nouveau paysage audiovisuel". Le Conseil souligne qu'il "attachera la plus grande importance aux éléments et aux propositions qui pourront résulter de la consultation des formations politiques". Il précise qu'il "se trouve aujourd'hui devant une fenêtre d'opportunité pour une éventuelle réforme qui pourrait être finalisée à l'automne 2006 en vue d'une mise en oeuvre à compter du 1er juillet 2007, à l'issue du cycle des élections présidentielles et législatives". Le 14 juin, le CSA avait classé dans l'opposition le président de l'UDF François Bayrou ainsi qu'une partie des députés UDF ayant voté la censure du gouvernement. Six jours plus tard, le Conseil revenait sur cette décision et décidait de "neutraliser" le temps de parole de l'UDF, c'est-à-dire de ne plus le compter ni avec la majorité, ni avec l'opposition.

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