TPS
 

Rédaction
15 août 2006
En Algérie, "alors que la rumeur d'un retour "à la normale" a rapidement fait le tour des quartiers d'Oran et intéressé, au plus haut point, les adeptes de TPS, les ardeurs des plus optimistes se sont refroidies au contact de la triste réalité. Rien n'a changé pour les parabolés depuis que le bouquet français a décidé de crypter ses programmes. Au niveau des magasins spécialisés dans la mise à jour des démos, la réponse est la même. "Repassez à la fin de l'année, peut-être..." Depuis la fin du Mondial de foot, ces magasins chôment presque mais peu se sont résolus à baisser rideau malgré la baisse du chiffre d'affaires. Pour Nasser, propriétaire d'un magasin de réparation et de mise à jour à Fernandville, la seule raison qui fait encore espérer ses "collègues" est la fin du contrat, annoncée pour décembre 2006, liant le bouquet satellitaire TPS à la compagnie chargée de crypter ses programmes. Cette rupture, plus qu'improbable, alors que TPS a reconduit ledit contrat en juillet dernier, reste la dernière bouée de sauvetage pour un grand nombre de devantures qui ont fleuri avec la "démocratisation" de la parabole. "Alors que près de la totalité de notre chiffre d'affaires provenait de la mise à jour, on est obligé de se tourner les pouces et d'attendre les demandes de réparation des démos." Les Oranais, à l'instar des nationaux, ont décidé de prendre les devants et de se tourner vers leur bon vieux démo analogique remisé au placard. Pour d'autres, c'est l'acquisition du démo à 1 200 voire 1 300 DA. Du côté des trouvailles pour contourner les barrières électroniques de TPS, une parade a été trouvée par des hackers, avec une mise à jour pour certaines marques de démo, Cherokee, Stream ou Pioneer mais dont la durée de vie n'excède pas les trois jours. Pour les mordus et les plus nantis, il reste la carte TPS qui a, dernièrement, été introduite sur le marché local et cédée, seulement, dans quelques points de vente à 4,2 millions de centimes. En attendant, les Oranais restent branchés sur Al Jazeera".

SAÏD OUSSAD
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