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Rédaction
16 novembre 2006

Une campagne de lutte contre le tabagisme passif démarre à la télévision aujourd'hui le jour même de la publication du décret interdisant de fumer dans les lieux publics à partir du 1er février prochain. Un homme fumant dans le même bureau que son collègue non-fumeur, des parents fumant dans la voiture en présence de leurs enfants, un groupe d'amis fumant au restaurant: un premier film de 45 secondes met en scène des personnages des années 70. Les saynètes seront ensuite reprises dans 3 spots séparés de 20 secondes chacun. La campagne remonte dans les années 70 afin d'illustrer l'évolution dans la connaissance des risques et dans la perception des dangers. Dans les trois saynètes, c'est le fumeur qui énonce lui-même le risque qu'il fait courir aux autres avec le message suivant: "C'était hier, aujourd'hui vous connaissez les risques du tabagisme passif". Il s'agit d'"illustrer le contraste saisissant entre les années 70 et aujourd'hui", a commenté devant la presse le directeur de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), Philippe Lamoureux. Les spots seront diffusés sur les chaînes hertziennes et câblées jusqu'au 6 décembre. Le ministère de la Santé poursuivra ensuite la campagne d'information sur les méfaits du tabagisme, les modalités de l'interdiction de fumer et l'incitation à l'arrêt du tabac. - A partir du 27 novembre: ouverture d'une ligne téléphonique (0,12 centimes d'euros la minute). - Le 15 décembre: lancement du site www.tabac.gouv.fr et mise en ligne d'un kit d'information à destination des entreprises et des administrations. - Du 26 décembre au 6 janvier: campagne radio et campagne sur internet pour inciter à l'arrêt. - Courant janvier: mailing envoyé aux professionnels de santé les informant sur les modalités de l'interdiction. - Du 20 janvier au 5 février: nouvelle campagne radio. - Du 20 janvier à la mi-février: campagne télé et/ou affichage sur les modalités de l'interdiction. Le financement global de la communication d'accompagnement de l'interdiction s'élève à 8 millions d'euros.

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