TF1
 

Rédaction
24 janvier 2007

Avec "La fille du chef", TF1 offre, ce soir à20h55, un joli conte bourré de bons sentiments et un rôle taillé sur mesure pour Guy Marchand, dont le personnage de chef-cuisinier-SDF oscille entre émotion et bouffonnerie. L'histoire est celle d'Edmond (Guy Marchand), parti avec les économies familiales 18 ans plus tôt, pour monter un restaurant à New-York. Il y engloutit jusqu'à son ultime denier et revient en France sans oser retourner voir sa fille et sa femme. S'ensuivent la vie dans la rue et la pauvreté. Mais il exerce encore son talent de cuisinier pour ses copains SDF et transforme leur refuge en "la meilleure cantine de clodo" de la ville. Jusqu'au jour où Edmond décide de renouer avec sa fille Anne (Claire Borotra, excellente) qui travaille dans un grand hôtel. A son arrivée, il est pris pour un inspecteur du "guide des palaces et hôtels d'Europe" et le quiproquo s'installe. A tout cela s'ajoutent un directeur commercial mal intentionné, une petite fille de 12 ans, qui découvre en même temps son père et son grand-père et un "vrai" inspecteur d'un guide prestigieux interprété avec beaucoup de fantaisie par Olivier Saladin. Réalisée par Sylvie Ayme, cette fiction aux dialogues drôles et soignés et aux multiples rebondissements se laisse regarder avec plaisir même si l'intrigue peut sembler sans surprise et la "happy end" attendue. De son partenaire et père dans le film, Guy Marchand, Claire Borotra dit avoir apprécié la "générosité". "C'est une grande gueule, un personnage haut en couleurs, très attachant, avec une certaine fragilité", reconnaît-elle dans un entretien avec la presse lors de la présentation du film. "L'aspect Vaudeville" de cette comédie a séduit la jeune femme. Et si le sort des SDF n'y est évoqué qu'en filigrane, Claire Borotra confie "s'investir au quotidien", dans son "environnement proche, mais pas sous l'oeil des caméras". La comédienne, écrivain à ses heures pour la télévision, aimerait pouvoir "écrire avec plus d'insolence, comme le font les Américains" pour une série telle que "Desperate housewives" par exemple. Du côté de TF1, le directeur de la fiction de la chaîne, Takis Candilis, promet "un très gros effort sur l'année" dans ce domaine.

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