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Rédaction
21 janvier 2007

"Le poker, c'est rock and roll, il y a une violence, une urgence, on se met en danger": Patrick Bruel donne le ton dès les premières images d'un documentaire tourné pour Canal+ à Las Vegas, ce soir à 22h30, prétexte à dévoiler quelques traits de caractère de ce passionné du jeu de cartes. Pour "Bruel, lost in Las Vegas", produit par Eléphant et Cie, le réalisateur Thierry Demaizière a suivi le chanteur à l'occasion d'un tournoi de poker en juillet dernier, un tournoi comme ceux qu'il commente régulièrement sur Canal+. En 1998, Patrick Bruel a été victorieux d'un des tournois des World Series of Poker. Malheureusement cette fois-ci, le joueur se fait "sortir" le premier jour du tournoi. Une chance pour le réalisateur: "on découvrait un autre Bruel, il avait perdu et il était quelquefois de mauvaise humeur", dit Thierry Demaizière. L'équipe n'a pu filmer que cinq minutes par jour dans la salle de jeu. Aux États-Unis, le poker est un véritable phénomène, les tournois réalisent de très grosses audiences à la télévision et les meilleurs joueurs sont considérés comme des stars. L'engouement gagne la France, de plus en plus de chaînes s'engouffrent dans le créneau. "Il y a plus de dix ans, j'ai dit à Alain De Greef (numéro 2 de Canal+ à l'époque, ndlr) de retransmettre des tournois. Que vous connaissiez ou non le jeu importe peu, le poker est télégénique. On a tous les ingrédients du thriller, du suspens, des acteurs, la tension, la pression, le gain, la perte, la mise à mort, vous avez tout pour vous laisser accrocher", dit-il. Mais gare à la dépendance. "Il faut se dire qu'une partie de poker c'est long, c'est un bouquin qu'on ne lit pas, un film qu'on ne voit pas, des amis qu'on néglige, du sport qu'on ne fait pas"...

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