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Rédaction
17 janvier 2007

Le chiffre d'affaires (gros hors taxe) des ventes de disques (singles, albums et vidéos musicales) en France a baissé de 13 à 14% en 2006 pour un montant de 800 millions d'euros, selon des chiffres provisoires annoncés à Paris par le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep). Cette chute des ventes physiques n'a pas été compensée par les ventes sur le marché numérique (internet et téléphonie mobile): leur chiffre d'affaires (gros hors taxe) se monte à plus de 40 millions d'euros, soit une progression de 30%, selon des chiffres provisoires. "C'est une progression importante mais elle est loin de compenser la perte physique pour 2006, qui est plus forte qu'on pensait puisqu'en 2005, on n'était pas loin d'une stabilisation du marché", a commenté Hervé Rony, le directeur général du Snep, qui dévoilera l'intégralité des chiffres de 2006 le 22 janvier à Cannes, lors du Midem (Marché international du disque et de l'édition musicale). En 2005, le chiffre d'affaires (gros hors taxe) des ventes de disques avait baissé de 2,6% par rapport à 2004. En quatre ans, le marché a connu une baisse de plus de 40%, que les producteurs attribuent essentiellement à l'échange gratuit de fichiers musicaux sur internet via les réseaux "peer to peer" (P2P). Au détail, le marché des ventes physiques représente 1,3 milliard d'euros TTC, en baisse de 11,8%, pour une centaine de millions d'unités vendues. Le chiffre d'affaires des ventes de musique sur internet au détail est de 25 millions d'euros, soit une progression de 45%, pour 28 millions de titres vendus. Les chiffres des ventes au détail pour la téléphonie mobile ne sont pas connus. Grâce notamment au marché des sonneries, la téléphonie mobile représente toujours une large part des ventes numériques par rapport à internet (environ les deux tiers), une situation spécifique à la France. Enfin, la part du répertoire français représente toujours une large part des ventes de disques, supérieure à 60%.

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