France 3
 

Rédaction
7 février 2007

Le tournage à Marseille du feuilleton "Plus Belle la vie" a été interrompu mardi à la suite d'une grève des personnels de France 3 Méditerranée, protestant contre une réforme du secteur production de France 3, a-t-on appris de source syndicale. Gilles Vaubourg, directeur de France 3 Méditerranée, a confirmé l'interruption du tournage de ce feuilleton populaire, ajoutant que cela ne remettait pas en cause sa diffusion. Le mouvement de grève était suivi mardi par 22% du personnel, soit 79 grévistes à la mi-journée, a-t-il précisé. Les éditions d'information de la mi-journée et du 19-20 de France 3 Méditerranée ne sont pas assurées, a-t-il ajouté. Selon la CGT, le plan de "restructuration" de la filière production de France 3 prévoit la réduction de l'activité ainsi qu'une diminution de 20% du chiffre d'affaires et 70 suppressions de postes sur environ 450. La direction de France 3 parle de son côté d'un "plan de développement (lancé en mai 2006) et non de restructuration, permettant un retour à l'équilibre", "sans réduction d'activité ni suppression de postes". Le tournage de "Plus belle la vie" dans les studios du quartier de la Belle de mai, est bloqué pour la première fois depuis les débuts de ce feuilleton en septembre 2004. Selon Eva Fontenay, délégué syndical CGT à France 3 Méditerranée, 80 personnes y travaillent quotidiennement dont 35-40 employés de France 3 Méditerranée. D'autres tournages ont été interrompus par la grève, notamment celui d'un téléfilm et de "Côté maison", a indiqué Mme Fontenay. Dans le cadre de cette grève perlée à France 3, les personnels de France 3 Lorraine Champagne-Ardenne sont en grève pour une durée indéterminée depuis le début du mois. Ceux de France 3 Rennes-Bretagne devraient se mettre en grève vendredi. Ceux de Rhône-Alpes et Auvergne ont de leur côté été touchés par des arrêts de travail la semaine dernière. M. Vaubourg a réaffirmé que la réforme du secteur production n'impliquait "aucun plan de départ contraint de l'entreprise", précisant qu'il se traduisait en Provence-Alpes et Côte d'Azur par un transfert de quatre collaborateurs de la production vers l'antenne régionale.

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