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Rédaction
12 février 2007

Les comédiens Catherine Jacob, Emmanuelle Devos, Zoé Félix, Hippolyte Girardot, Julien Boisselier et Jean-François Stévenin sont les têtes d'affiches d'une nouvelle série de cinq courts métrages inédits que Canal+, principal acteur du financement du cinéma en France, diffusera cette nuit, à partir de minuit. Cette nouvelle édition de "La Collection", programmes courts de création initiés et pré-financés par la chaîne, propose à de jeunes réalisateurs de se laisser inspirer par des comédiens reconnus, prêts à jouer le jeu de scénarios sur mesure, sélectionnés sur concours lancé chaque année pendant le Festival de Cannes. En 2006, 326 réalisateurs-producteurs se sont portés candidats. Le 29e Festival du court métrage de Clermont-Ferrand vient d'ailleurs de couronner une oeuvre réalisée dans les mêmes conditions en 2005, "Le Mozart des Pickpockets" de Philippe Pollet-Villard. "Deux oeuvres issues de +La Collection+ sont en lice pour le César 2007 du meilleur court-métrage : +La leçon de guitare+ de Martin Rit, avec Serge Riaboukine, et +Le Mammouth Pobalski+, de Jacques Mitsch", souligne Pascale Faure, responsable des programmes courts de Canal+. Depuis un an, la chaîne a renforcé son soutien au court métrage, avec un investissement en progression de 40%, et Canal+ propose à l'antenne plusieurs fenêtres régulières dédiées au film court, notamment "Mickrociné" et "Mensomadaire". L'an dernier, le groupe Canal+ a diffusé 236 courts métrages. Pour cette nouvelle livraison de +La Collection+, cinq films singuliers et des contre-emplois insolites sont au programme. Dans "Kozak" de Olivier Fox, le personnage incarné par Catherine Jacob aborde le problème des sans-papiers d'un point de vue érotique. Dans "Le créneau", film de Frédéric Mermoud, Emmanuelle Devos et Hippolyte Girardot forment un couple électrique et passionnel où tout dérape d'un coup de volant de trop. "Au cinéma, le processus d'écriture tend à figer les choses, sans aucune spontanéité. Par sa pauvreté, le court métrage échappe à cette dérive et c'est ce qui est intéressant", souligne Hippolyte Girardot. De son côté, Zoé Félix dans "Un train de retard" réalisé par Jeanne Gottesdiener, s'essaie avec bonheur à la composition d'une dépressive suicidaire qui, un beau jour, croise le regard d'un quadragénaire irascible. Julien Boisselier paye de sa personne dans "La 17e marche" de Karim Adda, épopée absurde qui raconte les tribulations d'un homme coincé sur un escalator en panne et qui n'a pas l'idée de gravir le reste des marches à pieds.

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