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Rédaction
24 février 2007 à 01h00

Le marché publicitaire français a ralenti au mois de janvier, malgré la forte augmentation des dépenses de la grande distribution dopée par son arrivée sur la télévision, selon le bilan mensuel des investissements publicitaires établi par TNS Media Intelligence. Alors que le marché, tous médias confondus, avait connu une belle croissance en 2006 (+10,7%), il n'a progressé que de 6,9% en janvier, avec 1,5 milliard d'euros investis, contre 1,4 milliard un an plus tôt. Le secteur de l'automobile et des transports, annonceur numéro un l'an dernier, est relégué à la deuxième place par celui de la distribution, qui a augmenté ses dépenses publicitaires de 20% en un an, stimulé par son arrivée sur la télévision depuis le 1er janvier. "Ce sont près de 32,9 millions d'euros supplémentaires investis sur ce secteur dont 79% en télévision", selon TNS. La télévision, qui a engrangé 500,1 millions d'euros en publicité en janvier, "bénéficie de l'entrée des distributeurs, qui génèrent 29,9 millions d'euros supplémentaires pour les chaînes nationales", relève l'institut d'études. En revanche, elle pâtit du recul de certains autres annonceurs, comme les sociétés des télécoms, sans doute découragées par la déferlante des enseignes de grande distribution. La presse et la publicité extérieure (panneaux publicitaires) sont les médias qui ont le moins progressé. "La presse arrive tout juste à maintenir son niveau d'activité publicitaire", avec des investissements en hausse de 0,8% à 433,1 millions, note TNS. De même, la publicité extérieure stagne, à 187,7 millions (+0,4%). La radio, tirée par les annonceurs de la distribution et de la banque-assurance, progresse de 6,7%, à 240,1 millions. Internet, bien que modeste en volume (153,9 millions), continue d'afficher le plus fort taux de croissance: +37,3%. Le premier annonceur reste Renault, suivi de Leclerc et Peugeot.

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