France 2
 

Rédaction
16 septembre 2001

Marc Tessier, PDG de la holding France Télévision, défend, dans une interview diffusée sur la radio BFM, le projet de numérique terrestre, en estimant que "si TF1 ne veut pas aller sur le numérique terrestre, qu'il n'y aille pas". Patrick Le Lay, PDG de TF1, a souhaité vendredi, dans un entretien à La Tribune, que "le gouvernement renonce" au projet de numérique terrestre, estimant qu'"il n'est pas interdit, quand on est responsable, d'arrêter une catastrophe". "Si TF1 ne veut pas aller sur le numérique terrestre, qu'il n'y aille pas, qu'il laisse entrer ceux qui frappent à la porte, NRJ ou AB, qu'il renonce à faire une deuxième chaîne", a dit Marc Tessier. Le PDG de la holding France Télévision s'est par ailleurs déclaré "100% d'accord avec la démarche que propose Denis Olivennes (Canal+)", qui dit "qu'il faut une coopération entre les groupes qui commercialisent les abonnements sur le satellite et ceux qui vont le faire sur le numérique terrestre". Pour Marc Tessier, "la France est le pays qui a le moins de chaînes de télévision généralistes". "Ne soyons pas malthusiens. Le groupe France Télévision a un chiffre d'affaires de 14 milliards de F par an, on lui apporte une dotation en capital de 1 milliard de F. Ce n'est rien. Cela représente 1% du montant de la redevance qui aura été versée sur 10 ans". "Nous ne quémandons pas d'argent. Puisqu'on lance un nouveau projet, nous devons en autofinancer une partie, éventuellement par des cessions d'actifs comme dans TPS, le moment venu, et la dotation en capital. Celle-ci est moins importante que l'autofinancement du groupe", a insisté Marc Tessier. Quant à la future chaîne d'information du groupe, M. Tessier a estimé que, "par la nature même de notre financement, nous sommes les seuls à pouvoir proposer une chaîne d'information gratuite aux téléspectateurs".

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