RFO
 

Rédaction
21 septembre 2001

La situation économique et financière de RFO (Réseau France Outre-mer) est restée "tendue" en 2000, estime le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) dans son bilan de l'activité de la société, selon un communiqué publié hier. Le déficit s'est établi à 38,9 millions de francs, note le CSA qui l'impute notamment à un accord de rattrapage des disparités salariales avec les autres médias audiovisuels publics. Les recettes effectives se sont élevées à 1,37 milliard de francs et les dépenses à 1,41 md, précise-t-il. La perte comptable s'est établie à 41,5 millions de francs, résultat qui traduit toutefois une amélioration de 4,4 MF par rapport à l'exercice précédent, relève encore le CSA qui table sur la remise à niveau du budget prévue par la loi de finances 2001 pour améliorer cette situation déficitaire. "Dans ce contexte financier difficile, la société a pu néanmoins poursuivre sa politique de développement, tant en télévision qu'en radio", souligne l'instance de régulation de l'audiovisuel français. Le conseil a par ailleurs adressé un satisfecit à RFO pour le "respect d'ensemble" de ses obligations en matière de protection de l'enfance et de l'adolescence ou de respect des quotas de diffusion d'oeuvres cinématographiques. Il a cependant "relevé quelques difficultés en matière de pluralisme, inhérentes à la situation de quasi monopole de RFO dans certaines régions", souhaitant "quelle que soit la complexité du paysage politique local (...) que cela puisse se résoudre au bénéfice du débat démocratique". Selon le CSA, RFO "continue de rassembler plus d'un téléspectateur sur deux en moyenne" dans sa zone de diffusion. En radio, ajoute-t-il cependant, la tendance à la baisse observée en 1999 à la Guadeloupe et à la Réunion s'est poursuivie en 2000, tandis que Radio Martinique parvenait à maintenir le taux d'audience cumulée de 1999.

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