Google
 

Rédaction
17 avril 2007

Le groupe internet Google a annoncé qu'il allait vendre des publicités sur 675 radios aux Etats-Unis détenues par le groupe publicitaire Clear Channel, marquant une nouvelle initiative de Google pour s'implanter sur le marché publicitaires des médias classiques. L'accord pluri-annuel, annoncé par les deux groupes dans un communiqué, prévoit que Google va vendre une tranche garantie de spots de 30 secondes sur ces stations de radios locales et nationales. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été dévoilé. Les annonceurs qui passeront par la plateforme Google Audio pourront s'adresser à des publics sélectionnés, à des heures choisies et dans des zones géographiques choisies, ont précisé les deux groupes. Clear Channel a expliqué qu'il attendait de cet accord des recettes supplémentaires car il devrait encourager de nouveaux annonceurs à utiliser ses stations de radios. Google a précisé de son côté qu'il démarcherait en priorité les annonceurs qui jusqu'ici utilisaient internet mais pas la radio. Google, leader mondial de la publicité sur internet avec 32% du marché, selon le cabinet eMarketer, a récemment développé plusieurs initiatives pour s'implanter sur les médias classiques: il a passé des accords avec 50 grands journaux américains pour leur fournir des publicités, mis en place un système de vente automatisée de spots radios et teste actuellement des spots télévisés en partenariat avec des télévisions locales. Le marché de la publicité pour la radio est actuellement en perte de vitesse, et devrait passer en 2008 en-dessous des montants publicitaires dépensés sur internet au niveau mondial, selon le cabinet Zenith Optimedia. Les publicités sur internet devraient monter à quelque 10% du budget publicitaire mondial contre moins de 9% pour les spots radio. Cet accord intervient trois jours après l'offensive majeure de Google dans le domaine de la publicité sur internet avec le rachat de DoubleClick (bannières publicitaires sur internet) pour 3,1 milliards de dollars.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.