Politique
 

Rédaction
18 septembre 2007

L'attribution du dividende numérique, ces fréquences hertziennes qui seront libérées d'ici 2011 lors du passage définitif à la télévision numérique, doit prendre en compte l'aménagement du territoire, a estimé l'Avicca, association qui regroupe des collectivités locales. "Les critères d'aménagement du territoire doivent être déterminants, et non le prix des licences", selon l'Avicca (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l'Audiovisuel) qui a rendu publique lundi sa réponse à la consultation lancée sur le sujet en juillet par l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). "L'allocation des fréquences hertziennes a un impact considérable sur les territoires" dans le cadre de l'avènement du très haut débit, ajoute l'Avicca avant de poursuivre : "Elle peut créer ou au contraire contribuer à combler un +fossé numérique+". "Les collectivités ne veulent pas servir de force d'appoint à un lobby contre un autre", a déclaré l'Avicca qui rejette dos à dos les opérateurs de télécoms et les chaînes de télévision qui se disputent âprement ces fréquences. "Après avoir payé la licence à l'Etat, et une fois les zones rentables écrémées, tous les secteurs savent se tourner vers les collectivités pour financer la couverture +pour tous+", souligne-t-elle. Pour les collectivités locales l'utilisation de ces fréquences - par ailleurs de bonne qualité car elles se propagent loin et mieux, notamment à l'intérieur des bâtiments - "permettra d'aller plus vite avec moins de financements publics" vers le très haut débit. L'Avicca regroupe 57 villes, 33 communautés urbaines ou d'agglomérations, 16 syndicats de communes, 24 structures départementales et 7 régionales, soit près de 39 millions d'habitants sur 73 départements différents.

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