Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
29 septembre 2007
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) renouvelle au mois d'octobre sa campagne annuelle de sensibilisation à la signalétique jeunesse, qui invite les parents à soustraire leurs enfants, en fonction de leur âge, aux programmes télévisés trop violents ou trop pornographiques. Le CSA utilise cette année un film de 45 secondes dejà utilisé l'an dernier qui met en scène un père et son fils en train de regarder la télévision quand survient une scène violente. Après Nathalie Baye en 2005 et 2006, Miou-Miou a désormais la charge de dire le message final: "pour les protéger, vous devez faire respecter ce signal". Le film précise aussi en gros caractères les conséquences d'un visionnage inadapté: "difficulté à s'endormir, cauchemars, banalisation de la violence, angoisse, agressivité".
En vigueur depuis 2002, la signalétique jeunesse compte quatre niveaux:
-10 (interdit aux moins de 10 ans) "lorsqu'un programme comporte des scènes
qui risquent de choquer les plus jeunes ou lorsque le sujet abordé risque de
les perturber",
-12, "lorsqu'un programme risque de perturber les repères d'un enfant de
moins de 12 ans, notamment parce qu'il recourt de façon systématique et
répétée à la violence ou évoque la sexualité",
-16, "lorsqu'un programme risque de perturber les repères des moins de 16
ans, notamment les programmes érotiques ou ceux présententant des scènes de
violence particulièrement impressionnnants",
-18, "pour les films interdits aux moins de 18 ans ainsi que les programmes
pornographiques ou de très grande violence, réservés à un public adulte averti
et qui peuvent nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des moins de
18 ans".
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