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Rédaction
9 novembre 2007

Le marché de gros des ventes de musique en France, tous supports confondus (physiques et numériques), a continué de chuter sur les neuf premiers mois de l'année, avec une baisse de 20,5% par rapport à la même période en 2006, ont annoncé les producteurs de disques. Selon le Snep (Syndicat national de l'édition phonographique), le marché a chuté de 51% depuis le début de la crise du disque en 2002, que les producteurs attribuent essentiellement au téléchargement gratuit sur internet. Le marché de gros de la musique a représenté 443,9 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2007, contre 558,4 sur ceux de 2006. Les ventes physiques (c'est-à-dire sur supports traditionnels, CD et DVD) représentent toujours l'énorme majorité de ce marché, avec 92% (409,3 M euros, -22% par rapport à 2006). Les ventes numériques (internet et téléphonie mobile) représentent 8% du marché (34,6 M, en hausse de 8%). Au sein des ventes numériques, le marché des sonneries téléphoniques est en baisse (-2,1 M), alors que le chiffre d'affaires des téléchargements sur internet et téléphones mobiles connaît une hausse significative de 35% (14,3 M euros pour internet, 4,3 M pour les mobiles). Au sein du marché physique, les singles connaissent la plus forte baisse (-61%), devant les albums (-19,9%) et les vidéo musicales (-12,5%). Depuis 2002, le marché des singles a été divisé par sept et celui des albums par deux. La variété française représente toujours la majorité des ventes physiques (58,3%, -1% par rapport à 2006), devant la variété internationale (32,3%, stable) et le classique (9,4%), ce dernier restant le répertoire qui résiste le mieux à la crise (+0,9% par rapport à 2006). Les producteurs espèrent un redressement en fin d'année avec les sorties d'albums au fort potentiel de vente, dont ceux de Céline Dion, Etienne Daho, Johnny Hallyday ou Renaud. Enfin, le marché de détail (vente au consommateur) a chuté de 10,6% par rapport aux neuf premiers mois de 2006, dont une baisse de 11,4% pour les ventes physiques en magasin et une hausse de 25% pour le téléchargement internet. Ces chiffres sont toutefois moins significatifs car ils ne prennent pas en compte la téléphonie mobile

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