TF1
 

Rédaction
11 novembre 2007
Ce dimanche à 18h45 sur TF1, Anne-Sophie Lapix et Harry Roselmack présenteront un nouveau numéro de Sept à Huit. Au programme de ce nouveau numéro :
Mamie fait de la résistance
Josseline Bruneau, retraitée, habite depuis quatorze ans une cité HLM du centre ville de Bourges. Une cité dont la destruction a déjà commencé. Mais Josseline refuse catégoriquement de quitter son logement. Elle vit donc depuis quatre mois au milieu des 12 000 mètres carrés d'un chantier envahi par les pelleteuses. Seule. Les 187 autres locataires se sont tous résignés à partir, et ont été relogés par l'office HLM. Mais Josseline ne désarme pas. Elle s'accroche à la promesse du maire de la ville qui, lors de sa campagne électorale, avait promis de réhabiliter sa tour plutôt que de la détruire. Josseline, l'irréductible, devra partir de gré ou de force avant le 6 décembre bien qu'elle ne soit pas pressée de faire ses valises. Un reportage de Christophe Dubois et Didier Barral.
Pilleurs de mémoire
En quatre ans, la première guerre mondiale, la « grande guerre » aura fait huit millions de morts et ce que l'on sait moins, des centaines de milliers de disparus. Quatre vingt dix ans plus tard, notamment à Verdun, le champ de bataille rend encore les restes de soldats français ou allemands, écossais ou américains... Une quinzaine sont ainsi retrouvés chaque année. Certains sont rendus à leur famille et inhumés avec les honneurs militaires. Mais, pour cela, il faut retrouver des indices. Médailles, plaques d'identités, chaussures, pour permettre une identification. Malheureusement, ces objets sont souvent volés par des collectionneurs indélicats, qui procèdent à des fouilles illégales sur les lieux des combats pour en faire ensuite commerce sur Internet. Des pilleurs de tombes qui ne dépouillent pas seulement des cadavres mais volent aussi la mémoire de ces poilus, transformant du même coup ces héros ordinaires en soldats inconnus... Une enquête de Bénédicte Delfaut et David Geoffrion.
Interdit aux hommes
Divorcées, veuves, ou victimes de viols, une trentaine de femmes kenyanes ont décidé de créer un village idéal. Tungaï, un village sans hommes. Depuis six ans maintenant, elles vivent ensemble et ne respectent que les règles qu'elles se sont elles-mêmes fixées. Aucun homme n'est autorisé à vivre au village, les enfants mâles sont priés de quitter le village dès 16 ans. Les femmes de Tungaï ont banni certaines pratiques ancestrales imposées par leurs pères et leurs maris comme l'excision des petites filles. Insolite et révolutionnaire dans un pays où la polygamie est encore largement pratiquée, l'expérience de Tungaï irrite plus d'un homme au Kenya... Mais les femmes du village s'en moquent, elles ont gagné leur liberté et comptent bien la garder. Un reportage de Bertrand Aguirre et Anthony Casabianca.
Catcheurs du samedi soir
A la ville, Dimitri est postier. Le soir, en boîte de nuit ou dans des salles polyvalentes, il enfile son body et sa cagoule de latex et devient l'Aigle Rouge ! Dimitri est l'une des stars montantes du catch en France. Une discipline qui a connu ses heures de gloire dans les années 70 et 80 lorsque des milliers de spectateurs se pressaient au Cirque d'Hiver, que les plus grandes rencontres étaient retransmises en direct à la télévision. Aujourd'hui, quelques centaines d'amateurs entraînés par d'anciennes gloires tentent de faire revivre ce spectacle populaire. Un reportage de Joël Bruandet et Jérôme Alexandre.
L'honeur sali du père pompier
Accusé à tort de pédophilie, le père Gilles Pommier a passé 52 mois en prison avant d'être acquitté. C'est la plus longue détention provisoire de France. Un an après sa libération, il raconte ses quatre années d'enfer derrière les barreaux : les insultes et la violence des détenus qui le prenaient pour un violeur d'enfants, mais aussi la contrainte de vivre au contact de véritables pédophiles, de devoir entendre leurs histoires et supporter leurs fantasmes. Pendant sa détention, le prêtre a perdu 17 kg et toutes ses dents. Il a même dû lutter contre une pneumonie. En janvier, sa mère est décédée, épuisée par le long combat qu'elle a mené pour sortir son fils de prison. Aujourd'hui, Gilles Pommier pense qu'il a été victime d'un terrible amalgame, parce qu'il avait reconnu son homosexualité et qu'on en a déduit qu'il pourrait être pédophile. Il déclare pourtant à Thierry Demaizière que sa foi est toujours intacte, et il se bat pour faire valoir ses droits auprès de la justice.

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