Galileo
 

Rédaction
13 novembre 2007

La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé à Berlin que l'Allemagne et la France voulaient rapidement formuler des propositions concrètes sur le financement du futur système européen de navigation par satellite Galileo. "Nous sommes convenus de ne pas repousser constamment" le problème, a déclaré Mme Merkel lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français Nicolas Sarkozy. "Nous allons mandater nos ministres des Transports pour qu'ils fassent des propositions concrètes lors du prochain conseil des ministres européens des Transports", prévu à la mi-décembre, a ajouté la chancelière à l'issue d'un conseil des ministres franco-allemands. Elle a regretté que "beaucoup de retards aient été accumulés depuis le début de cette affaire". Le président Sarkozy a exprimé l'espoir que ces propositions franco-allemandes soient prêtes "si possible avant le 30 novembre". Après que l'industrie privée eut été exclue en juin du financement de la future constellation de 30 satellites, l'UE doit trouver 2,4 milliards d'euros supplémentaires pour mener à bien ce projet qui doit concurrencer le GPS américain. La Commission a proposé de puiser dans les fonds non utilisés de la politique agricole commune en 2007 et 2008. Mais les 27 sont pour l'instant divisés sur la question. L'Allemagne est le pays qui s'oppose le plus frontalement à ces propositions. Elle est partisane d'un financement apporté par les seuls gouvernements intéressés à l'Agence spatiale européenne (ESA), qui garantit un juste retour sur investissement.

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