Internet
 

Rédaction
27 novembre 2007

La Corée du Sud comptait en août 2,4 millions d'abonnés à un service d'internet à haut débit depuis le téléphone mobile (HSDPA), ce qui en fait un "laboratoire des normes et services" dans ce domaine, selon une étude publiée par l'institut français Idate. Le HSDPA, version accélérée de la téléphonie de troisième génération (3G), actuellement en cours de déploiement en France, est disponible en Corée auprès de 99% de la population, relève l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe (Idate), dont le siège est à Montpellier. Jusqu'en 2006, le pays avait opté pour une technologie rivale, le CDMA, mais a fini par lui préférer la norme européenne du HSDPA. En juillet, le deuxième opérateur mobile KT a annoncé que 50% de ses abonnés auraient basculé en HSDPA fin 2008 et 100% fin 2012, avec un réseau de plus en plus rapide. Soulignant "un marché mobile très dynamique", l'Idate note aussi que les opérateurs ont déployé une technologie d'accès à internet sans fil depuis le mobile, le Wibro, qui comptait 21.000 abonnés en juin. Enfin, écrit l'Idate, "la Corée du Sud est aussi la référence en matière de télévision mobile", attendue en France pour l'été 2008. Le pays comptait 6,5 millions d'abonnés à ce service en mai, tandis que, là encore, deux technologies coexistent: le SDMB, qui compte 1,1 million d'adeptes, et la TDMB, qui en compte 5,3 millions. En France, c'est une troisième technologie, le DBV-H, qui a été choisie. Le succès de la TDMB s'explique par le fait qu'elle est financée par la publicité, alors que le SDMB est payant (11 euros par mois), toutefois plusieurs chaînes se sont déjà plaintes que ce n'était pas rentable. Plus généralement, selon l'Idate, "aucun de ces deux modèles n'est assuré d'atteindre la rentabilité", une équation que les opérateurs et chaînes français devront résoudre pour le lancement de la télévision mobile en France.

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