GSM
 

Rédaction
29 février 2008

La place des opérateurs mobiles virtuels (MVNO) en France est "clairement un peu décevante", a affirmé Geoffroy Roux de Bézieux, président de l'association Alternative mobile qui regroupe ces opérateurs. "Cela s'explique par un modèle économique pas complètement satisfaisant" en raison des prix de gros "trop élevés", a déclaré M. Roux de Bézieux, par ailleurs PDG de Virgin Mobile. Les MVNO achètent en gros leurs communications aux opérateurs comme SFR et Orange avant de les revendre sous leur propre marque. M. Roux de Bézieux a fait ces déclarations lors de la présentation des nouvelles offres commerciales de Virgin Mobile et au lendemain des nouvelles critiques de l'UFC-Que Choisir contre les tarifs pratiqués sur le secteur. "Ce qui est sûr, c'est que nous (les MVNO, ndlr) n'avons pas donné tout notre potentiel", a-t-il ajouté, citant les exemples des Pays-Bas où les MVNO représentent 16 à 17%, ou encore de l'Angleterre avec quelque 20%. Avec 5% du marché et deux millions de clients, la place des MVNO en France est "clairement un peu décevante", selon lui. "Cela étant dit en prenant des risques il est possible de dynamiser le marché", a-t-il ajouté, citant pour exemple la nouvelle offre de Virgin Mobile qui sera proposée à partir de la mi-mars. Celle-ci repose essentiellement sur le principe d'un centime d'euro par sms, un prix environ 10 fois inférieur à ceux du marché.

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