Thales Alenia Space
 

Rédaction
15 avril 2008

Thales Alenia Space a remporté auprès de l'Agence spatiale europénne (Esa) le contrat pour la fourniture du troisième satellite d'observation de la Terre de la famille Sentinelle, d'un montant de 305 millions d'euros, a annoncé lundi la société dans un communiqué. Le contrat a été signé lundi à Paris par le directeur des programmes d'observation de la Terre de l'Esa, Volker Liebig, et le PDG de Thales Alenia Space, Pascale Sourisse, en présence du secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, est-il précisé. Sentinelle 3, qui doit être lancé en 2012, "assurera une mission d'océanographie ainsi que de surveillance de la végétation sur les terres émergées", explique Thales Alenia Space. D'un poids de 1,2 tonne, le satellite sera équipé, d'un instrument optique pour capter la couleur des océans et des terres émergées, "pour assurer notamment une surveillance de l'état des océans (courant, vie marine) et des zones côtières (pollution, courant)", ajoute la société. Un deuxième instrument optique servira à la mesure de la température de surface des océans et des terres émergées, ce qui doit permettre de "surveiller l'impact de l'évolution du climat sur la température des océans" et d'améliorer les prévisions météorologiques, indique-t-elle. Par ailleurs, un radar altimètre et un radiomètre micro-onde permettront de mesurer la topographie de la surface des océans. "La mission couvrira également une topographie des glaces et de la surface des océans aux abords des zones côtières", souligne le constructeur du satellite, afin notamment de mieux surveiller l'impact des changements climatiques. Les cinq membres de la famille Sentinelle doivent remplacer Envisat, le plus gros satellite d'observation de la Terre jamais lancé, qui a dépassé en mars 2007 les cinq années de fonctionnement pour lesquelles il avait été construit. Les trois premiers satellites de la série représentent un investissement total de 1,2 milliard d'euros, avait annoncé l'Esa en lançant le programme en juin dernier. Ils doivent intégrer le futur réseau de surveillance de la Terre GMES (Global monitoring for environnement and security), l'un des programmes phares de l'Union européenne en matière de recherche. Alors que Sentinelle 1 devait assurer la continuité des données fournies par Envisat, Sentinelle 2 et 3 "sont dédiées à la surveillance des terres et des océans", explique Thales Alenia Space. Les satellites 4 et 5 "seront dédiés à des missions de météorologie et de climatologie par l'étude de la composition de l'atmosphère", poursuit la société.

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