Publicité
 

Rédaction
25 juin 2008

Le Bureau de vérification de la publicité (BVP), organisme d'autorégulation de la profession, change de nom et devient l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), qui sera désormais ouverte à des représentants de la société civile. Lors d'une assemblée générale extraordinaire mardi, cette association loi 1901 a également officialisé la création de nouvelles "instances associées": un conseil paritaire de la publicité et un jury de déontologie publicitaire. "La nouvelle autorité professionnelle ouvre son dispositif à la société civile et aux consommateurs, et renforce le contrôle, et donc le respect, des règles professionnelles relatifs aux messages publicitaires", a-t-elle expliqué. "Nous avons souhaité que le système soit plus transparent et il nous a donc semblé nécessaire que notre dispositif s'ouvre à la société civile et donc aux associations", a expliqué Jean-Pierre Teyssier, le président de l'autorité, lors d'une conférence de presse. Ainsi, le Conseil paritaire de la publicité (CPP), comptant 18 membres qui viennent d'être élus (9 professionnels et 9 associatifs), sera un "lieu de dialogue et de travail en commun entre représentants de la société civile (associations de consommateurs et environnementales) et représentants des professions publicitaires", précise le BVP. Le CPP débutera ses travaux dès septembre et sera présidé par un représentant des associations. Le jury de déontologie publicitaire sera lui chargé de traiter les plaintes concernant des campagnes publicitaires "susceptibles de contrevenir aux règles professionnelles relatives aux messages publicitaires". Il sera composé de 9 membres indépendants, se réunira dès octobre et pourra être "saisi par toute personne morale ou physique". Par ailleurs, le conseil d'administration, qui comptera 30 membres (contre 26 pour le BVP) s'adapte au nouveau paysage médiatique en s'ouvrant davantage "aux médias dits numériques", a précisé M. Teyssier. Jusqu'à présent, les campagnes étaient examinées par le BVP, composé uniquement de professionnels de la publicité, qui donnaient un avis favorable ou non, non contraignant mais généralement suivi par les médias. En 2007, un tiers des 35.000 projets soumis au BVP ont été "retoqués".

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.