Le Parti Socialiste
 

Rédaction
27 juin 2008

Le PS a fustigé "le sabordage orchestré de l'audiovisuel public" au lendemain des annonces du Président Nicolas Sarkozy sur la suppression de la publicité sur les chaînes du service public. "La suppression de la publicité n'était qu'un prétexte pour masquer le sabordage orchestré de l'audiovisuel public, il n'est plus permis d'en douter. On comprend mieux pourquoi les élus socialistes, invités à participer aux travaux, n'ont pas voulu cautionner une nouvelle parodie de débat", déclarent dans un communiqué Anne Hidalgo, secrétaire nationale à la Culture et aux médias, et Stéphane Pellet, délégué national chargé des médias. Selon eux, il s'agit d'une "cessation de paiement annoncée" de l'audiovisuel public. "La taxation proposée, née de l'effet d'aubaine publicitaire dont bénéficient maintenant les chaînes privées comme les opérateurs de téléphonie et les fournisseurs d'accès internet, ne pourra compenser l'énorme +trou+ de l'audiovisuel public ainsi créé. C'est en effet près d'un milliard d'euros qu'il manque désormais au groupe public pour rivaliser avec ses concurrents commerciaux ou publics au plan européen", argumentent les responsables socialistes. Mme Hidalgo et M. Pellet prédisent que l'audiovisuel public sera "encore moins indépendant du pouvoir politique dans son fonctionnement : encore plus sous-financé, avec une production française déboussolée par des +propositions d'intéressement+", dirigé par un président qu'il nommera lui-même après avis d'un CSA et d'une majorité de parlementaires +godillots+".

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