France 3
 

Rédaction
5 janvier 2009 à 11h00
France 3, dont les syndicats ont lancé un appel à la grève lundi, premier jour de suppression de la publicité sur France Télévisions après 20H00, a enregistré un taux de grévistes proche de 27%, pour l'ensemble de la chaîne (siège, régions et locales), à la mi-journée, selon la direction. Ce chiffre prend en compte toutes les catégories professionnelles, sur l'ensemble du réseau, siège et rédactions régionales ou locales, a précisé la direction. Selon la CGT, le mouvement est suivi à plus de 90% au sein des rédactions locales, qui sont au nombre de 38. L'arrêt de travail est également suivi "dans beaucoup de rédactions régionales" (elles sont 24), selon le syndicat. La chaîne a diffusé des éditions tout images à midi, à la place des éditions régionales, et à midi trente, pour l'édition nationale. Pour la tranche d'informations de début de soirée, France 3 a d'ores et déjà prévu de rediffuser un numéro de l'émission "C'est pas sorcier" à la place des éditions locales. Le rendez-vous d'informations à 19H00 est maintenu, vraisemblablement sous la forme d'un tout images, selon la direction. Enfin, des interrogations demeurent quant au Soir 3. Selon les syndicats, la chaîne ne sera pas en mesure de diffuser le Soir 3, prévu désormais pour 22H30. L'appel à la grève pour ce lundi avait été lancé par plusieurs syndicats pour protester contre les remaniements de la tranche d'information d'avant-soirée. La CGT dénonce également la mise en oeuvre de la suppression de la publicité, alors que le projet de loi n'a pas encore été voté par le Parlement. Les syndicats de France 2 ont quant à eux appelé à la grève pour mercredi, date du début de l'examen au Sénat du projet de loi.
Frédéric Taddéi sera également victime de ce mouvement puisque "Ce soir ou jamais" ne sera pas diffusée ce soir...A la place, la chaîne diffusera une pièce de théâtre, "Une heure et demie de retard" avec Clémentine Célarié. Cette pièce devait initialement être diffusée le 28 décembre avant d'être déprogrammée pour un hommage à Harold Pinter, prix Nobel de littérature en 2005.
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