Télévision
 

Rédaction
9 janvier 2009 à 01h00

Le fabricant de télévisions japonais Panasonic, décidé à installer la vision en trois dimensions à la maison, a enrôlé rien moins que le réalisateur de "Titanic", James Cameron, pour afficher sa foi dans cette technologie en pleine résurgence. "Le 3D n'est pas un gadget, le 3D est prêt pour les grandes audiences", a affirmé James Cameron dans un message diffusé mercredi lors d'une conférence de presse à Las Vegas (Nevada, ouest), où se tient jusqu'à dimanche le grand salon de l'électronique CES. Panasonic présentait un nouveau téléviseur haute définition, à écran plasma et en trois dimensions, visible pour la première fois aux Etats-Unis. Avec un écran de 103 pouces (2,62 mètres), il combine récepteur télévision et lecteur de disques Blu-Ray pour diffuser des images en trois dimensions à des utilisateurs portant des lunettes spéciales. "Vous ne vous contenterez pas de regarder un film, vous ferez l'expérience du réalisme d'un film hollywoodien", a assuré Bob Perry, vice-président des produits d'électronique grand public du groupe japonais. "Cela va bien au-delà du 3D habituel, et Panasonic est bien décidé à en faire une réalité, et rapidement", a-t-il martelé. Le PDG de Panasonic Yoshi Yamada a appelé pour sa part à l'avènement d'une norme unique pour le 3D afin d'encourager la production de plus de programmes de ce format. Les films en trois dimensions, dont les premiers exemples remontent à une cinquantaine d'années, ont du mal a être pris au sérieux par producteurs et fabricants, et certains considèrent qu'ils provoquent des nausées chez les spectateurs. Mais en novembre des représentants de Hollywood s'étaient rendus au festival 3DX organisé à Singapour, où ils avaient estimé que grâce au numérique le 3D pourrait représenter l'avenir du cinéma. A la télévision, la chaîne américaine Fox a annoncé qu'elle diffuserait jeudi en direct et en 3D, dans des cinémas, un match de football américain disputé entre deux universités.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.