USA
 

Rédaction
6 février 2009

Le président du syndicat des acteurs de Hollywood a subi jeudi un désaveu lorsque la justice de Californie (ouest) a refusé d'invalider le limogeage du négociateur en chef de l'organisation, engagée dans de difficiles pourparlers avec le patronat. Alan Rosenberg, qui dirige le principal syndicat américain d'acteurs de cinéma et de télévision (SAG), avait lancé une procédure judiciaire pour obtenir le retour du négociateur Doug Allen, remercié il y a une semaine par la direction collégiale de l'organisation après des semaines de dissensions internes sur l'opportunité de déclencher une grève. Mais selon une porte-parole du SAG, un juge de Los Angeles a refusé d'invalider cette décision, ce qui semble éloigner pour de bon la menace d'un mouvement de nature à paralyser le secteur audiovisuel américain. La procédure entamée par M. Rosenberg avait conduit au report d'une rencontre prévue mardi entre le SAG et l'Alliance des producteurs de cinéma et de télévision (AMPTP), la première depuis la rupture des négociations en novembre. La convention collective triennale du SAG avec l'AMPTP a expiré fin juin 2008. Les acteurs continuent à travailler, mais sous le régime du précédent contrat. Une autorisation de grève devait être soutenue par 75% des bulletins exprimés. Mais quelque 1.400 membres du SAG, dont des acteurs de premier plan comme George Clooney, Susan Sarandon ou Sally Field, ont récemment appelé la direction du syndicat à signer un compromis avec l'AMPTP, contestant la stratégie d'affrontement prônée par M. Allen.

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