Disney
 

Rédaction
9 février 2009

Dreamworks SKG, les studios de cinéma du réalisateur américain Steven Spielberg, et le groupe de médias américain Disney seraient sur le point d'annoncer lundi un accord de distribution de six ans portant sur 30 films, rapporte dimanche le site internet du Financial Times. Le Wall Street Journal parle également d'un accord devant être annoncé lundi, mais portant sur six films par an. "Aux termes de l'accord, Disney distribuera les films produits par" Dreamworks, qui prévoyait de faire distribuer ses films par Universal jusqu'à ce que ses discussions avec celui-ci échouent après qu'il eut demandé un financement de 250 millions de dollars", écrit Financial Times, qui cite des sources au courant des discussions chez Dreamworks. Le Wall Street Journal avait révélé vendredi que Dreamworks avait mis un terme à ses discussions avec Universal Pictures à la suite de difficultés de financement, et que la maison de M. Spielberg s'était tournée vers Disney. Dreamworks avait annoncé en octobre un accord avec les studios Universal, valable sept ans à partir de 2009, pour distribuer les six films qu'il comptait produire chaque année avec le groupe indien Reliance. Mais selon le Wall Street Journal, la crise financière a empêché Dreamworks de trouver les plus de 700 millions de dollars qui lui étaient nécessaires pour verrouiller son accord avec Reliance. Les studios auraient alors demandé à Universal d'augmenter sa participation dans une proportion que celui-ci aurait refusé. Selon le Financial Times, l'accord entre Disney et Dreamworks porte sur du numéraire, "sous la forme d'un prêt plutôt que d'une injection de capital" de Disney dans les studios de M. Spielberg. Le Wall Street Journal, écrit pour sa part que Disney fournirait un financement à Dremaworks sous la forme d'un "prêt ou d'une ligne de crédit de 150 milliards de dollars". Disney recevrait une commission sur chaque film distribué. Selon les sources du quotidien britannique, celle-ci serait supérieure aux 8% que Dreamworks prévoyait de verser à Universal du temps que les deux groupes se parlaient encore.

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