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Rédaction
19 février 2009

Publicitaires et professionnels de l'audiovisuel ont signé une charte pour promouvoir une bonne nutrition, face à l'épidémie d'obésité, mais sans limiter les publicités alimentaires destinées aux jeunes. La charte signée en présence des ministres de la Santé et de la Culture et du président du Conseil supérieur de l'audiviosuel (CSA) est l'aboutissement de plusieurs mois de concertations qualifiées de "difficiles" par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Les professionnels de secteur s'engagent notamment à "financer, produire et diffuser des programmes valorisant les bons comportements en matière de nutrition et d'activité physique". Ce qui "va représenter un volume total annuel compris entre 340 et 470 heures", a précisé la ministre de la Culture Christine Albanel. En revanche le texte n'apporte pas de limitations aux publicités, dans les programmes jeunesse, pour les produits alimentaires pouvant favoriser l'obésité, comme l'avait initialement souhaité Mme Bachelot. Les annonceurs s'engagent simplement à renforcer la démarche "qualité" de la publicité en direction des enfants. "Nous serons extrêmement attentifs au respect de ces engagements", a souligné Mme Bachelot. Mme Albanel s'est félicitée que le gouvernement ait choisi "l'incitation" et "la pédagogie", plutôt que l'interdiction de la publicité qui aurait eu, selon elle, "des conséquences considérables pour l'ensemble des chaînes, des productions et pour le secteur de l'animation". Elle a salué une "démarche exemplaire de la part d'un secteur en situation de crise, qui connaît de grandes difficultés", remerciant par ailleurs la ministre de la Santé d'avoir résisté aux "pressions" et aux "attentes fortes" de la part de parlementaires favorables à l'interdiction de la publicité.

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