Numericable
 

Rédaction
19 février 2009

Les grévistes de Numericable ont quitté mercredi soir les locaux du siège à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) qu'ils occupaient depuis jeudi dernier, à l'issue d'un rendez-vous avec le sous-préfet, mais ont exprimé l'intention de continuer "le bras de fer" avec la direction. "Les grévistes et manifestants extérieurs qui occupaient les locaux de Numericable ont quitté les lieux à la demande du sous-préfet de Seine-et-Marne mercredi à 21H45", a expliqué jeudi la direction dans un communiqué. Le juge des référés de Meaux avait en effet autorisé mardi l'expulsion des grévistes. "Nous avons quitté les locaux de notre plein gré sans l'intervention de la police" mais "nous avons l'intention de continuer le bras de fer avec la direction", a expliqué à l'AFP Xavier Renoux, membre d'un collectif altermondialiste qui soutient les grévistes de la société. Après avoir "distribué des tracts à l'entrée du siège jeudi matin", les grévistes avaient "l'intention de s'inviter" à un comité d'entreprise "qui se tient à Noisy-le-Grand" (Seine-Saint-Denis) pour faire entendre leurs revendications, a ajouté M. Renoux. Par ailleurs, les grévistes ont accepté de rencontrer vendredi un médiateur, proposé par la direction mardi. Selon Numericable, une personne de la "direction départementale du travail participera également à ce rendez-vous". Depuis jeudi, une quarantaine de personnes -des vendeurs à domicile (VAD) salariés et anciens salariés de la société, avec des membres d'un collectif altermondialiste- occupaient le site. Ils demandaient "la réintégration des personnes licenciées pour avoir rejeté un avenant" à leur contrat et le "licenciement économique de tous les VAD qui le souhaiteraient". La tension était montée d'un cran lundi quand la voiture transportant le président du groupe a roulé sur la jambe d'un gréviste qui s'était mis en travers de la route, lui occasionnant une fracture à la jambe, a-t-on expliqué de source policière. Le chauffeur a été placé en garde à vue mardi matin puis relâché, a-t-on précisé de même source.

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