Medias / Presse
 

Rédaction
22 février 2009

Les Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (NMPP) ont jugé "scandaleux" le blocage de la sortie de Libération par des ouvriers du livre CGT, estimant que le problème à l'origine de cette action était "un conflit interne" au journal, dans un communiqué publié samedi. La direction de Libération avait annoncé vendredi soir que le quotidien serait absent des kiosques samedi, une "petite minorité syndicale extérieure à l'entreprise" ayant "bloqué par la force" la parution du journal pour imposer la réintégration d'une salariée, en grève de la faim depuis le 10 février pour protester contre son licenciement. La direction des NMPP a estimé dans un communiqué qu'il s'agit d'une "vengeance" d'un des syndicats de la CGT, la CGT-SGLCE, "gravement mise en cause" par Laurent Joffrin, le président du directoire de Libération, "il y a quelques semaines". Selon les NMPP, les syndicalistes ont bloqué Libération dans son imprimerie parisienne ainsi que dans trois centres de distribution en région (Vitrolles, Nancy, Toulouse). Le titre n'était pas bloqué dans les centres régionaux de Nantes et Lyon. Le groupe NMPP, qui "condamne" cette action, estime n'être "en rien concerné en tant qu'entreprise par ce conflit actuel". Jeudi, Libération avait demandé à la salariée de "quitter les locaux" du journal, estimant qu'il ne disposait pas "de la structure nécessaire pour assurer la sécurité médicale de la salariée dans ses locaux".

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