M6
 

Rédaction
19 mars 2009

Bienvenue chez les riches! Après l'échec de "Pas de secrets entre nous", M6 repart à l'assaut de l'avant-soirée avec un nouveau feuilleton quotidien, "Paris 16ème". "Paris 16ème", dont 80 épisodes de 22 minutes sont déjà tournés, ambitionne de marcher sur les traces de "Plus belle la vie", le feuilleton à succès de France 3 qui assure à la chaîne publique de belles audiences depuis plusieurs années. "Nous sommes tous admiratifs de +Plus belle la vie+", confie Gilles de Verdière, producteur de Calt Production, qui réalise cette série pour M6. Avec cette entreprise, notamment à l'origine de la série de programmes courts "Caméra café" dont le succès a largement dépassé les frontières de l'Hexagone, M6 minimisait les risques. Mais "c'était notre première expérience dans le domaine du feuilleton quotidien", souligne Gilles de Verdière. L'essentiel de l'action se déroule dans un appartement de 800 m2 du 16ème arrondissement, avec vue sur la Tour Eiffel. "Nous avons pensé à un Beverly Hills à la française", convient Gilles de Verdière. Fêtes au caviar, champagne bu à même l'escarpin, belles oisives alanguies dans des instituts de beauté, liasses d'euros, tout est fait pour faire "rêver", "à la manière des magazines +people+" et sur "un ton de comédie", précise-t-il. Les auteurs --ils sont 26, qui ont travaillé en équipe sous la houlette de Jean-André Yerlès, côte à côte avec l'équipe de tournage-- se défendent d'être tombés dans la caricature. "Il y avait chez nous un vrai parti pris de ne pas jouer la caricature, de jouer avec sincérité", souligne Alexandra Kazan, qui incarne une mère de famille aussi riche que désoeuvrée. Accueillie chez ces riches, Lorène Maréchal (Alexandra Naoum) découvre qu'elle n'est pas la fille de son père et enquête pour découvrir son véritable géniteur. "Pour nous, c'était une porte d'entrée, un moyen de faire découvrir aux téléspectateurs les différents protagonistes. L'action se développe ensuite sur un plan plus policier", explique Gilles de Verrières. Dans un emploi inhabituel, Richard Gotainer joue le rôle d'un provincial perdu dans ce monde de riches. Est-ce un hasard ? Il porte dans la série le nom d'Antoine Maréchal, celui-là même que portait Bourvil pour incarner le "corniaud". Selon lui, "Antoine Maréchal est une +truffe+". "Sincère, honnête, grand coeur, il sert de jauge dans ce monde de barjots, de névrosés, de mecs pourris et cyniques, alors qu'il est pétri de bonnes intentions", précise-t-il.

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