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Rédaction
20 mars 2009

Quatre annonceurs sur dix déclarent revoir à la baisse leurs budgets publicitaires en 2009, dans le contexte actuel de crise, mais internet devrait pleinement bénéficier des reports de budgets, selon une étude publiée par l'agence Digitas (groupe Publicis). Cette enquête, menée en trois vagues (février et septembre 2008, février 2009) auprès d'environ 300 annonceurs à chaque fois, montre que "la part des annonceurs déclarant une stagnation des budgets alloués est en hausse significative, 42%" contre "33% en 2008". Si la majorité des secteurs suit cette tendance, celui qui se montre le plus prudent est, sans surprise, la banque-assurance (aucun annonceur interrogé dans ce secteur ne compte augmenter son budget), suivie par l'automobile. A l'inverse, le secteur de l'hygiène-santé fait progresser significativement ses dépenses dans ce domaine. La crise oblige les annonceurs à des reports de budgets et, selon l'étude, ce sont le courrier publicitaire, l'affichage et la presse quotidienne nationale qui vont le plus en souffrir, au profit d'internet: "41% des annonceurs affirment que leurs investissements dédiés à internet vont progresser entre 2008 et 2009". La télévision va elle aussi pâtir de la situation, 40% des annonceurs interrogés envisageant de reporter des budgets qui lui étaient initialement dédiés vers d'autres supports. Internet est plébiscité surtout pour trois raisons: la réactivité, le retour sur investissement et son coût, plus faible que sur les autres supports. Il est considéré comme une priorité "majeure" par 44% des annonceurs interrogés, qui misent essentiellement sur la création de contenus, le marketing par mail et la conception de site internet.

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