Justice
 

Rédaction
26 mars 2009

Un premier groupe de 7 personnes, faisant partie des 25 personnes interpellées mardi soupçonnées d'avoir piraté les réseaux de trois opérateurs téléphoniques, pour un préjudice de 8 millions d'euros, a ete présenté mercredi soir au juge à Paris, a indiqué une source proche du dossier. Un second groupe sera présenté jeudi au juge Jean-Christophe Hullin et une partie des individus seront remis en liberté, a ajouté la même source à l'AFP. Après les interpellations qui ont eu lieu mardi vers 06H00 dans les régions Bretagne, Pays-de-Loire, Poitou-Charente, Lorraine et Ile-de-France, les policiers et gendarmes ont poursuivi leurs investigations. Une trentaine d'ordinateurs ont été saisis, ainsi qu'une soixantaine de téléphones portables et huit sites internet complices ont été fermés, a précisé cette source. Plus d'une centaine de comptes bancaires ont été bloqués, a-t-on souligné. Ces malfaiteurs, agissant par groupes, ouvraient des lignes auprès des principaux opérateurs français de téléphonie mobile, Orange, SFR, Bouygues, en usant de faux documents d'identité, administratifs et bancaires, selon la gendarmerie et la police. Une fois les lignes ouvertes, des outils informatiques spécifiques, surnommés "pondeuses", permettaient de générer automatiquement des milliers d'envois de SMS pour participer à des jeux. Les gains d'argent ou de biens divers obtenus ainsi, gratuitement, étaient soit empochés soit revendus. "Les auditions des gardés à vue et l'exploitation des différents documents ou éléments informatiques recueillis lors des perquisitions devraient permettre d'établir avec précision" la façon dont ces personnes percevaient leurs gains, sous formes de numéraires ou de biens divers, avant de les empocher ou de les revendre, estiment les enquêteurs. Ces malversations avaient commencé en 2007.

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