Antennes de téléphonie
 

Rédaction
19 avril 2009

Une habitante du Finistère sud, qui porte un implant cérébral sensible aux champs électromagnétiques, se dit en danger depuis qu'elle a appris le projet d'installation d'une antenne-relais de téléphonie mobile à proximité de son domicile. L'avocat de Mme Nyves Allier, habitante de Loctudy, a déposé le 30 mars un référé devant le tribunal de Quimper pour obliger l'opérateur Orange à réaliser une étude sur la puissance des champs électromagnétiques auxquels sa cliente sera soumise si l'antenne est construite. "Les résultats seront ensuite transmis au fabricant de la valve, pour s'assurer de sa compatibilité ou non avec l'antenne-relais", explique Me Richard Forget qui demande que "les travaux ne débutent pas avant les résultats de l'étude". Si elle voit le jour, l'antenne, qui se situerait à 200 m de l'habitation de Mme Allier et à 400 m d'une école, serait dédiée notamment à la téléphonie de dernière génération (UMTS/3G). "C'est un modèle de type +rural+, plus puissante et d'une plus grande portée que les antennes installées en ville", affirme Mme Allier, qui précise que l'opérateur lui a remis un un dossier où figurent "toutes les caractéristiques techniques sauf la puissance" de l'antenne. Exposé à un champ électromagnétique, le dispositif électronique de la valve neurologique qui régule le liquide encéphalo-rachidien peut se déprogrammer ou s'arrêter et provoquer un accident cérébral, explique Mme Allier, citant ses médecins. L'audience du référé aura lieu le 22 avril devant le tribunal de Quimper.

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