Justice
 

Rédaction
26 mai 2009 à 01h00

Trois syndicats (SNJ, CGC, CFDT) de l'audiovisuel public seront entendus le 4 juin par le juge du tribunal de grande instance de Paris sur la dissolution de l'Association des employeurs du service public audiovisuel (AESPA), que ces syndicats jugent prématurée. Selon Patrice Christophe, délégué syndical CFDT, interrogé par l'AFP, les trois syndicats contestent la dissolution de l'AESPA, qui était notamment chargée d'appliquer la convention collective des salariés de France Télévisions, Radio France, Radio France Internationale (RFI), TV5Monde et l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). La disparition de l'AESPA résulte notamment de la suppression en tant que sociétés autonomes de France 2, France 3 et RFO (Réseau France Outre-mer), absorbées par l'entité France Télévisions. Pour sa part, France Télévisions n'était pas signataire en tant que telle de la convention collective des salariés de l'audiovisuel public. D'autre part, les trois syndicats se proposent de saisir le juge sur la volonté de France Télévisions de négocier de nouveaux accords. Ils estiment que France Télévisions ne respecte pas les délais fixés pour dénoncer les accords antérieurs. Dans un communiqué intitulé "Non à la casse organisée des conventions collectives", le SNJ, la CGC et la CFDT dénoncent la "mascarade de la disparition de l'AESPA" et "le scandale de la mise en cause de nos accords".

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