Télévision
 

Rédaction
27 juillet 2009

Les vacances battent encore leur plein que déjà certains pensent à la rentrée et notamment au fort risque de pandémie de grippe A/H1N1. L'Éducation nationale est prête à faire face à une telle éventualité depuis les risques de pandémie de grippe aviaire. Ainsi l'AFP explique que plusieurs dispositifs sont prêts à être enclenchés si jamais les écoles et universités devaient rester fermées. Le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel a déclaré : « Nous avons prévu depuis deux ou trois ans un dispositif pour que les enfants et les adolescents ne se retrouvent pas sans aucun lien éducatif ». Et ça serait la radio et la télévision qui prendraient le relais des écoles, collèges et lycées s'ils ne devaient plus accueillir d'élèves. Des cours allant du CP à la terminale seraient déjà prêts. Ils ont été réalisés grâce à un partenariat avec le Cned (Centre national d'enseignement à distance) et le CNDP (Centre National de la Documentation Pédagogique). Le ministère précise qu'il dispose déjà de « 264 heures d'émissions télévisées qui seraient diffusées par France 5, et 288 heures d'émissions radiophoniques qui seraient diffusées par France Culture ». il ajoute que « Nous pourrions diffuser pendant trois mois à raison de 6 heures à la radio et de 5h30 à la télé chaque jour, quatre jours par semaine ». En ce qui concerne les mercredis, aucun cours ne seraient diffusés mais des permanences téléphoniques et sur le net seraient assurées par des « professeurs référents » pour répondre aux questions des élèves mais aussi des parents. Au niveau des universités, si fermetures il doit y avoir se seront les autorités sanitaires qui en décideront rappelle l'AFP. La ministre de l'Enseignement supérieur indique : « On a adressé une circulaire aux universités pour qu'elles élaborent des plans de continuité administrative et pédagogique ». Valérie Pécresse ajoute : « Il faut que les salaires puissent être versés et que les étudiants puissent poursuivre leur apprentissage, notamment par le biais d'internet. Certaines universités, qui ont dû gérer des interruptions de cours lors des blocages, ont déjà une certaine expérience en la matière ».

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