France 2
 

Rédaction
26 août 2009

Une jeune et ravissante baronne, un comte puissant et brutal et un gentilhomme aussi courageux que séduisant: "La Dame de Monsoreau", version France 2, ce soir à 20h35, sacrifie avec bonheur au genre des films de cape et d'épée. Le téléfilm est librement inspiré du roman historique d'Alexandre Dumas paru en 1846, qui fait suite à "La Reine Margot" et précède "Les Quarante-Cinq". Il est programmé en deux épisodes de 90 minutes, "La couleur du sang" et "La mort d'un juste". Il s'agit de la deuxième adaptation télévisée du roman depuis 1971. Au total, "La Dame de Monsoreau" a connu quatre adaptations au cinéma et à la télévision et un court-métrage muet de 1913 signé par Maurice Tourneur. "La dame de Monsoreau" mêle deux intrigues : une histoire d'amour entre Louis de Clermont, seigneur de Bussy d'Amboise et Diane de Méridor, dame de Monsoreau, épouse de Charles de Chambes et une intrigue politique qui met en scène les troubles politiques et religieux sous le règne d'Henri III, notamment la rivalité qui l'oppose au duc d'Anjou, personnage intrigant et sans honneur. Réalisé par Michel Hassan, "La Dame de Monsoreau" est interprété par Esther Nubiola (Diane de Méridor), Thomas Jouannet (Bussy d'Amboise), Frédéric van den Driessche (Le comte de Monsoreau), Patrick Fierry (Henri III de Valois), Frédéric Quiring (Le Duc d'Anjou), Anne Caillon (La Duchesse de Guise), Pierre Mondy (Le Baron de Méridor), ou encore Marie Denarnaud (Gertrude). Trahison, vengeance, amour et rebondissements à foison tissent la trame du téléfilm. La jeune baronne Diane de Méridor éveille pour son malheur l'amour du comte de Monsoreau, nouveau et puissant noble de la cour d'Henri III. La belle innocente doit lutter contre cet homme devenu son mari alors qu'elle-même s'éprend de l'audacieux comte Bussy d'Amboise, jeune protestant rallié au duc d'Anjou, frère du Roi. Mais Bussy obtient un édit royal redonnant aux Protestants leur liberté de culte. Cet acte de réconciliation consenti par le roi Henri III déclenche aussitôt un complot orchestré par les ennemis jurés du monarque, le duc et la duchesse de Guise, soutenus par les ligueurs ultra catholiques. Ces derniers comptent sur la haine farouche que le duc d'Anjou porte à son frère le roi pour le renverser. Pris entre deux feux, Bussy se retrouve au coeur d'une intrigue politique qui va l'obliger à choisir son camp. Malheureusement pour lui, son engagement le met en porte à faux dans la lutte qu'il mène en parallèle pour arracher Diane aux griffes du comte de Monsoreau...

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