France 5
 

Rédaction
6 septembre 2009
A partir d'aujourd'hui, en direct et en public, Nicolas Demorand propose, avec « C politique », une nouvelle approche du débat et du traitement de la politique. Objectif : faire vivre et comprendre le débat politique. Tous les dimanches en direct à 17h40 sur France 5, Nicolas Demorand s'entretient avec un invité politique principal, véritable « fil rouge » de l'émission. A l'aide d'enquêtes et de reportages sur le terrain, l'invité réagit notamment à l'actualité de la semaine. Des intervenants venant d'horizons divers (experts, intellectuels, éditorialistes...) viendront, chacun leur tour, ouvrir le débat. « C politique » intègre également le téléspectateur au débat en lui permettant de poser ses questions en direct via SMS.
A 17h40, Nicolas Demorand donne sur France 5 le coup d'envoi de "C politique" une émission en direct qu'il souhaite "ouverte, accessible" et qui "donne du grain à moudre et de la perspective aux choses". A quelques jours de cette première, le journaliste vedette de France Inter qui a redoré la matinale de la station, bouillonne d'idées et d'énergie. "L'un des objectifs de l'émission (qui se substitue à celle de Serge Moati +Ripostes+, ndlr) est d'être au plus près de l'actualité ce qui implique évidemment le direct", souligne-t-il d'emblée. Elle se veut "un lieu où on parle de la politique autrement, où on en parle sérieusement, de manière éventuellement contradictoire". Difficile pourtant de renouveler le genre. "Nous avons décidé de ne pas faire une émission gadget avec des micro-chroniques rigolotes, mais de revenir aux fondamentaux du journalisme politique dans tous ses outils, l'entretien, le débat, le reportage, l'enquête", insiste-t-il. "C politique" se construira autour d'un invité avec lequel le journaliste dialoguera. Au fil de l'émission des intellectuels, penseurs, experts, hommes politiques étrangers rejoindront le plateau "pour varier les angles, faire naître la controverse et nourrir l'entretien". "Car la politique ce n'est pas simplement la petite phrase, le jeu d'appareils, l'ambition individuelle", relève Nicolas Demorand. Aucun objectif d'audience ne lui a été fixé par la chaîne, affirme-t-il savourant à l'avance "la très belle année qui s'annonce avec les régionales -dernier gros scrutin avant la présidentielle- et les questions qui continuent à se poser, comme la crise et ses conséquences sociales, l'écologie et le développement durable, le parti socialiste pour qui c'est l'année de tous les dangers"... La radio est l'autre facette de la vie professionnalle de ce journaliste de 38 ans. Il est d'ailleurs intarissable sur le service public dans les médias auquel il se dit très attaché. "Je suis pour un service public fort, qui n'ait pas d'état d'âme et ne s'aligne pas sur les standards de la concurrence", soutient-il. "La radio c'est mon média. Il y a une énergie, une électricité, une simplicité, une légéreté de la radio qui est absolument formidable", dit celui qui a pris les rênes de la matinale de France Inter il y a quatre saisons avec pour mission d'inverser les courbes d'audience. Sa matinale de la rentrée sera à 95% identique à la précédente, assure-t-il. Avec une nouveauté, la revue de presse élaborée par Bruno Duvic qui présentait jusqu'à présent "Et pourtant elle tourne", une quotidienne sur l'information internationale. Pascale Clark, quant à elle, se consacrera aux médias à 9h30. "Nous faisons une radio dans laquelle l'honnête citoyen peut se retrouver, mais une radio différente de ce que font nos concurrents et confrères", affirme Nicolas Demorand qui parle encore de son "bonheur à pourvoir jouer sur les deux registres, radio et télévision, des plaisirs complémentaires".
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